Les réponses à certaines de vos questions sur mon voyage

Les réponses à certaines de vos questions sur mon voyage

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Que de questions!

On me pose souvent les mêmes questions au sujet de mon voyage… 

Elles concernent le poids de mon sac, la nourriture, la sécurité, les visites, les raisons de mon départ, le coût du voyage, les pays visités… La plupart de ces questions, je me les suis posées moi aussi avant mon voyage, au moment de sa préparation, ou j’y ai pensé durant mon périple. Alors voici quelques éléments de réponse, que je partage avec les curieux ou les futurs backpackers.

 

Pourquoi es-tu partie? Pourquoi maintenant?

J’aime voyager depuis toujours, et j’ai toujours eu envie de faire un « tour du monde » mais ce n’était jamais le bon moment… Jusqu’au jour où j’ai compris que ce ne serait jamais le bon moment, qu’il y a aurait toujours de « bonnes raisons » pour ne pas réaliser ce rêve et que finalement c’était maintenant le moment de me lancer et de profiter pour explorer le monde. J’étais heureuse dans ma vie mais je ne voulais avoir aucun regret, surtout pas celui de ne pas être partie parce que j’étais seule à partir, parce que j’avais un bon job, ou parce que je considérais que j’avais passé l’âge de le faire…  Bref je me suis lancée! 

#meilleuredécisiondemavie

«Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre»  (Gustave Nadaud)

 

As-tu été malade?

Oui, trois-quatre fois. Au final, je n’ai jamais su ce qui m’avait rendu malade, tout avait bon goût! On fait attention au début mais très vite on mange de tout, sur les marchés, dans la rue, des crudités, des boissons avec glaçons… bref, ça fait partie du voyage, ce n’est pas si terrible, en tous cas pas plus qu’une bonne gastro-entérite française dont a l’habitude en hiver…

 

Quel poids faisait ton sac? Comment survivre avec si peu d’affaires?

Environ 12kg au départ et 17kg à l’arrivée. J’ai ramené des souvenirs et cadeaux, ce qui l’a légèrement chargé au retour… Mon conseil est de ne pas se charger trop au départ car tout s’achète sur place au besoin, et l’on a parfois envie de s’acheter des souvenirs ou des compléments à sa garde-robe (une tenue plus habillée, des gants ou un bonnet…)

On s’habitue à porter la même chose ou presque chaque jour, mais si on veut du changement on peut toujours laisser des vêtements dans les auberges de jeunesse et les échanger avec d’autres par exemple.

 

T’es-tu sentie en insécurité durant mon voyage? As-tu eu peur?

Non, mais j’ai été très vigilante, j’ai toujours demandé aux locaux des conseils sur les lieux à éviter ou au contraire sûrs et dans lesquels je pouvais me rendre seule. J’ai évité de sortir à pied le soir ou de me rendre seule dans certains lieux ou de prendre des taxis et j’ai vérifié leurs plaques avant de monter…

J’ai gardé mes affaires le plus près de moi possible dans les bus, dans la rue et les hostels… Au final, on m’a quand même volé 2 fois mon téléphone mais ce n’est pas si grave (il y aurait eu bien plus embêtant que cela: mon passeport, ma carte bleue, mon appareil photo…) et aucune violence n’a été utilisée pour cela (ce sont des pros, je n’ai même pas vu ou senti que l’on me volait!!)

Je ne vais pas détailler ici tous mes conseils sécurité, mais j’en ai plein, alors écrivez-moi à ce sujet si besoin.

Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, Essayez la routine… Elle est mortelle !  (Paulo Coelho)

Quel pays as-tu préféré durant ton voyage?

Difficile de répondre à cette question sans comparer des choses qui ne sont pas comparables: des mers et des montagnes, des volcans et des plaines, des musées et des sites historiques. Dans chaque pays que j’ai visité, j’ai vu ou fait des choses incroyables que je ne pensais pas faire ou voir. Quelques exemples de coups de cœur que j’ai eu durant mon voyage.

  • Australie: Fraser Island, Uluru, Vol au-dessus des Whitsundays
  • Nouvelle Zélande: Tongariro Crossing, Waitomo Caves, Queenstown
  • Colombie: La Guajira, Guatapé, Colcora et Salento
  • Guatemala: Acatenango, Atitlan, Seymuc Champey
  • Costa Rica: Arenal, Monteverde, Puerto Viejo
  • Brésil: Rio, Chapada Diamantina
  • L’Ile de Pâques
  • Chili: Le désert d’Atacama, Torres del Paine (visité lors d’un autre voyage)
  • Argentine: durant un autre voyage j’ai visité Buenos Aires, Iguazu, Ushuaïa,: j’ai adoré! Salta, Humahuaca.
  • Bolivie: Uyuni, Huayna Potosi, Sucre, Potosi
  • Pérou: Machu Picchu, Cusco, Cordillera Blanca, Huacachina
  • Equateur: Quilotoa, Cuicocha, Cotopaxi
  • Les Galapagos

 

Est-ce qu’on se lasse de voyager? Est-ce que l’on est moins émerveillé lorsqu’on a déjà vu beaucoup de choses auparavant?  

Non on ne se lasse pas de voyager, on connait la chance que l’on a de voyager et de découvrir autant de belles choses. Et puis 7 mois, cela reste court, on n’a pas le temps de vraiment se lasser. 

Est-ce que l’on compare ce que l’on voit à ce que l’on a déjà vu auparavant?  Oui, certainement, mais ce n’est pas parce que l’on a vu une superbe plage plus tôt dans son voyage que l’on n’apprécie pas celle que l’on a devant les yeux.

De plus, la façon dont on apprécie les choses dépend beaucoup de notre état d’esprit, des personnes avec qui on partage le moment, de comment on se sent… chaque lieu reste donc unique et riche en émotions.

Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.   (Marcel Proust)

Combien est-ce que cela coûte?

Mon voyage m’a coûté 15 000 euros pour 7 mois de voyage tout compris (transport, repas, logement et activités compris). Cela fait environ 2200 euros par mois. Quand on pense au prix de la vie à Paris, on se dit que ce n’est pas tant que cela. Mais quel qu’en soit le prix, c’était un argent bien dépensé, il n’y a absolument aucun regret ou culpabilité à avoir.

ça ressemble à quoi le quotidien en voyage? Faisais-tu la grasse matinée ? Est-ce que tu ne faisais rien parfois ?

J’ai donné à mon voyage le rythme que je voulais lui donner. Il a été assez soutenu j’ai pas mal bougé, je ne suis restée que rarement longtemps à un même endroit, et je n’ai que très rarement « rien fait » car j’étais portée par l’envie de découvrir toujours plus.

En revanche, mon programme était hyper adaptable et j’ai fait preuve de souplesse dans mon itinéraire latino-américain donc je suivais l’envie du moment. Si je voulais accélérer ou ralentir le rythme, c’était possible, si je me levais avec l’envie de faire quelque chose de différent c’était possible aussi car je n’avais pratiquement aucune contrainte de transport.

 

Est-ce que tu referais tout pareil si tu devais repartir ? Qu’est-ce que tu changerais certaines choses ? Est-ce que tu serais prête à repartir ?

Si c’était à refaire, je repartirais sans hésiter, et je repartirais probablement pour un peu plus longtemps (3 mois de plus, on va dire) pour me laisser un peu plus de temps pour découvrir en profondeur certains lieux que j’ai aimé ou faire un bout de chemin avec certaines personnes rencontrées sur ma route avec qui je me suis bien entendue ou découvrir des endroits que je n’ai pas eu le temps de découvrir.

 

Est-ce que ça a enfin assouvi ton envie de voyager ? Est-ce que tu penses que tu repartir un jour ?

Non ! Bien au contraire, ça a allongé la liste des pays que je souhaitais découvrir mais aussi des activités que j’aimerais tester au moins une fois dans ma vie. Pour autant, j’avais toujours rêvé de faire un «tour du monde », de voir ce que cela faisait de voyager longtemps et de découvrir de nouvelles personnes et pays. En cela, j’ai été comblée !

Ce serait génial de repartir un jour mais dans un futur plus lointain, à 2 ou en famille. J’ai vu beaucoup de couples avec enfants qui voyageaient, c’est jouable!

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite faire ce que tu as fait ?

  • Partir n’est pas fuir. Partir pour fuir sa situation personnelle ou familiale, une personne, un job, etc. n’est pas à mon sens la bonne façon d’envisager ce type de voyage. Il faut au contraire être bien dans sa tête et dans sa peau pour réaliser ce type d’aventure. Bref, avoir vraiment ENVIE pour construire et non pas faire table rase.
  • Partir léger, à la fois physiquement et mentalement :
    • Bien étudier son sac pour ne pas en emporter trop ! Lorsque la mobilité est facilitée tout paraît beaucoup plus simple et il est aisé d’aller d’un point A à un point B.
    • Se préparer un minimum pour éviter les tracas du quotidien lorsque l’on est loin de chez soi. (difficile de profiter si l’on est inquiet par ailleurs). Par conséquent, bien gérer en amont ce qui pourrait poser problème : impôts, suivi du courrier, location d’appartement… Anticiper également les galères (pertes de papiers, vols, maladie, etc.) avec une bonne assurance maladie et de ses biens… Bref, se sentir libéré de sa vie d’avant.
  • Ne pas écouter tout ce que l’on vous dira en amont de votre voyage. Ce type de voyage peut faire peur à votre entourage familial, amical ou professionnel, et susciter de nombreuses questions : disponibilité de l’argent nécessaire, impact sur la carrière professionnelle, questions sur la sécurité, questions sur les motivations intrinsèques de ce voyage, etc. Il faut rester ouvert à tout cela (il y a peut-être du bon et du vrai, de la légitimité dans ces questions) mais il ne faut pas que cela vous cannibalise, tétanise ou culpabilise. En cas de doute, le mieux est encore de poser la question à quelqu’un qui a déjà réalisé ce type de voyage (une connaissance ou via les réseaux sociaux)

 

Est-ce que tu ne t’es pas sentie trop seule ?

NON pas du tout ! Partir seul ne signifie pas voyager seul et être seul durant tout son voyage. Je peux actuellement compter sur les doigts d’une seule main les moments de « solitude » relative que j’ai vécu durant mon voyage. Quand on voyage seul, on est beaucoup plus ouvert à la rencontre, on apprend à aller vers l’autre avec facilité n’importe où (j’ai rencontré des gens dans le bus, sur la plage, dans des auberges de jeunesse, durant des tours…) et à engager une conversation pour un rien afin de provoquer le premier échange. On est donc toujours en train de partager son voyage avec quelqu’un.

Partir seul, c’est une chance incroyable. Celle de se (re)découvrir, de s’accomplir, de rencontrer, de choisir, d’aller à son rythme… Bref celle de faire un voyage vraiment à son image.

Par moment, être seul est la façon la plus intense de vivre un moment ou une expérience. Il arrive que la présence de l’autre, quel qu’il soit (même s’il s’agit d’un très bon ami, de supers potes, de son amoureux…), empêche de se concentrer sur ses émotions, sur son ressenti, sur ce que l’on voit… C’est souvent la peur du silence qui fait que l’on profite rarement à plusieurs sans parler (de choses d’ailleurs plus ou moins intéressantes!), mais qu’au contraire on meuble chaque instant d’un flow de paroles parfois inutiles pour décrire le présent alors qu’il suffirait de PRO-FI-TER…

J’ai découvert que les moments les plus intenses de mon voyage, je les ai vécus en solitaire : ce sont ceux où j’ai eu une rencontre privilégiée et exclusive avec la nature. (lors d’une randonnée ou d’une balade en solo par exemple).

 

Est-ce que tu as fait de belles rencontres ? Vas-tu revoir certaines personnes?

J’ai fait des tonnes de belles rencontres et quelques très belles rencontres de personnes que j’espère vraiment revoir. J’ai adoré avoir parfois l’impression que ce n’était pas le fruit du hasard mais qu’une personne avait été en quelques sortes placée sur mon chemin pour donner une nouvelle direction ou une autre dimension à mon voyage. Je me souviens de débats enflammés, de réflexions communes, de discussions enrichissantes… Je me souviens aussi de moments plus légers, d’éclats de rire, de regards complices. Entre voyageurs, on se comprend et on partage quelque chose de fort et d’unique. Il y a une vraie solidarité inter-voyageurs. C’est un monde à part.

 

Est-ce que tu aurais pu ne pas revenir ?

Oui et non… J’avais déjà prévu de revenir, je ne suis pas partie en abandonnant tout sans date de retour. (ce qui n’est pas le cas de certaines personnes que j’ai rencontré.) Je ne suis pas partie dans l’idée de découvrir mon futur lieu de vie, même si un coup de cœur n’était pas exclu. Au final, je reviens en me disant que la France est un lieu de vie privilégié.

 

Est-ce que tu appréhendes le retour en France et le retour à une vie « normale » ?

Un peu… c’est d’ailleurs ce qui a motivé mon départ pour « seulement » 7 mois là où je souhaitais initialement partir plus longtemps. J’avais peur de ce coup de blues d’après voyage, celui que l’on ressent quand l’adrénaline qui nous porte pendant plusieurs mois nous abandonne, quand on retrouve la routine d’un quotidien et d’une vie tranquille… J’avais peur d’être inadaptée à la vie de bureau à mon retour (rester sur une chaise toute la journée devant un écran!)

On verra comment cela se passe, je n’ai pas encore le recul suffisant pour voir comment je vais gérer cela. Je sais que pour moi le meilleur remède à cela c’est d’avoir des projets de voyage, perso, pro, d’activités… Je reviens avec une liste d’envies bien remplie donc cela ne devrait pas poser problème.

 

Est-ce que tu as bien mangé ? Qu’est-ce que tu as préféré ?

Je n’ai clairement pas fait un voyage gastronomique, entre les plats de pâtes que je me suis fait dans les auberges de jeunesse, les en-cas que j’achetais dans la rue ou sur le marché… Pour rester dans mon budget je n’allais pas souvent au restaurant à proprement parler.

Je retiens surtout de ce voyage quelques « saveurs » qui me parlent et sont très évocatrices pour moi : les avocats de Bolivie, les eaux de coco du Brésil, les empañadas chiliennes, le bœuf argentin, les brochettes de poulet boliviennes et péruviennes, le guacamole guatemalteque, la langouste et les crevettes des galapagos, les arepas colombiennes et guatemalteques, le hanghi neo-zelandais, le repas familial partagé à Chapada Diamantina… Autant de petits plaisirs dont je garde encore aujourd’hui le goût en mémoire.

 

Est-ce que tu as travaillé pendant ces 7 mois ?

Non ! Et je peux vous dire que je n’ai absolument pas culpabilisé car je suis partie en me disant que cet argent que j’allais dépenser sans (trop) compter pendant 7 mois je ne l’avais pas volé !

Si j’avais été plus jeune, et que j’étais partie à la fin de mes études, je serai clairement partie sans billet de retour et j’aurai, comme c’est le cas de nombreux jeunes voyageurs que j’ai rencontré, fait du volontariat pour le plaisir de donner, et testé différents jobs qui auraient financé mon voyage.

Etant donné la « courte » durée de mon voyage et le fait que j’avais un emploi qualifié qui m’attendait à la fin de ce dernier, j’ai profité pleinement des ces 7 mois pour prendre du temps pour moi sans travailler! ça ne m’a pas manqué comme vous vous en doutez!

 

La vie de backpacker, ça ressemble à quoi ? Qu’est-ce que ce voyage a changé pour toi ? As-tu avancé dans tes réflexions ? Qu’est-ce que ce voyage t’a apporté ?

Parce que ces questions entraîneraient des réponses beaucoup trop longues et qui méritent d’être développées, elles feront l’objet d’articles à part entière.

 

Vous avez d’autres questions? N’hésitez pas à les poser!

La curiosité est le plus joli des défauts.

 

19 réponses

  1. Plagnol dit :

    Super idée ces réponses groupées!
    Merci!

  2. amelie dit :

    merci pour cet article Lise tres agreable a lire ! bises 😘

  3. cédric dit :

    hello Lise
    on a des fourmis dans les jambes …
    J’admire la qualité de ta prose, après avoir bien sûr apprécié tes très belles photos.
    Etant passionné de photo aussi j’avais une question technique : avec quel équipement es-tu partie ? as-tu rencontrée des pbs avec ton matos ? ou avais-tu un appareil « tropicalisé » ?

    • Liz dit :

      salut Cédric, pour répondre à ta question:
      J’avais un Reflex Canon 760D avec un 18-55m, pas tropicalisé, et oui j’ai eu quelques soucis techniques. L’électronique s’est complètement déréglée le dernier mois, je devais enlever la batterie pour l’éteindre et je ne pouvais plus prendre mes photos en mode reflex… Grosse frustration. Et mon objectif est sale (inutilisable quoi, je dois le faire nettoyer…)
      Mon tel était 16Mp donc pas mal, mais on me l’a volé en mars…
      Enfin j’avais un appareil étanche à 15m pour les photos de snorkeling et de plongée. Pas une qualité de malade mais c’est top pour les photos sous-marine, aller en soirée ou en randonnée avec un petit appareil…

  4. coco dit :

    super ces réponses
    bisous coco

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