Immersion dans la nature à l’état brut dans la jungle amazonienne.

Immersion dans la nature à l’état brut dans la jungle amazonienne.

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La jungle, ça se mérite!

Il vous faudra tout d’abord prendre le bus de nuit jusqu’à la ville de Lago Agrio, puis un autre bus pour 2 bonnes heures de route, avant de monter dans un bateau à moteur pour une autre paire d’heures, avant d’arriver enfin à votre point de chute final : un lodge au cœur de la jungle dans la réserve de Cuyabeno.

La vie sauvage…

Un sentiment de bout du monde vous envahit quand depuis le mirador de votre lodge vous ne voyez à perte de vue que la forêt autour de vous !

Pendant 4 jours, vous allez l’explorer cette forêt à la fois inhospitalière et pas si peu accueillante non plus. Certes, elle est peuplée de petites et grosses bêtes qui ne sont pas à prendre à la légère… alors la règle d’or est de ne pas mettre les pieds et les mains n’importe où…! Tarentules, serpents (notamment des anacondas impressionnants), grenouilles, oiseaux, dauphins d’eau douce, caïmans, singes de différentes espèces, cochons sauvages, fourmis géantes, papillons (notamment le superbe Morpho bleu turquoise)… autant d’espèces que l’on peut voir lors des différentes promenades en pirogue, lors des marches de jour ou de nuit que l’on effectue chaque jour.

On apprécie les bottes en caoutchouc et le poncho de pluie pour se déplacer dans la jungle et ses nombreuses mares, et l’on n’oublie pas son anti-moustique pour les balades de nuit. (J’ai servi d’amuse-gueule à une dizaine de moustiques qui s’en sont donnés à cœur-joie à travers mon legging. Eux aussi, ils aiment les européennes! 😉 )

 

Plein les yeux!

On admire le lever ou le coucher du soleil sur la lagune, et les chanceux apercevront parfois un superbe arc en ciel sur la lagune le temps d’une baignade au crépuscule. On y pense à deux fois avant de jeter à l’eau (Et si j’étais croquée par un piranha ou servais de déjeuner à un caïman ou étais électrocutée par une anguille électrique… toutes ces espèces effrayantes qui se trouvent dans la rivière?) . Mais le discours rassurant de notre guide et le fait de se dire qu’on aura probablement qu’une fois dans sa vie la chance de se baigner dans un tel lieu, nous incite à nous immerger sans trop penser au fait qu’on ne voit pas le fond… L’eau est fraîche et le cadre superbe, c’est agréable.

La nuit venue, blotti dans le lit douillet d’une cabane de bois, protégé par une moustiquaire de princesse façon baldaquin, on ferme les yeux pour mieux écouter les bruits inconnus et intrigants de la jungle. On se réveille au petit jour avec ces mêmes bruits d’une nature qui s’éveille et on reste à l’écoute de cette nature à l’état brut.

 

Comprendre la vie locale

La visite d’une communauté locale permet de mieux comprendre comment les populations natives vivent dans cette jungle. Avant il leur était permis de chasser et pêcher, mais depuis que le parc a été déclaré réserve naturelle, la chasse est interdite et la pêche très limitée à certaines zones de vie. Une jeune femme nous montre comment elle récolte le yucca (manioc) et le râpe pour en faire une galette qui sera agrémentée de légumes par exemple.

Nous jouons au foot avec les enfants, avant de rencontrer le chaman (guérisseur) de la communauté. Il nous explique comme il soigne par les plantes et grâce à l’Ayahuasca (il nous montre la liane dont est issu la substance servant au rituel de l’ayahusca). Il nous raconte aussi comment il a déjà soigné certains touristes venus le voir après avoir essayé d’autres médecines traditionnelles restées inefficaces, et comment l’ayahuasca lui a permis de guérir ces personnes. Très intéressant, que l’on croit ou non en ce type de médecine…

 

Au final, une belle expérience, une immersion complète dans ce lieu magique dont la visite est définitivement à mettre sur sa bucket list.

 

 

 

 

 

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