À la veille du grand départ un mélange d’excitation, d’anxiété et de hâte, plus globalement un tourbillon de sentiments confus m’envahissent bien que je ne réalise pas encore complètement que demain c’est le D-Day, celui du départ !
Suis-je prête ?
Matériellement mon sac est prêt, la plupart de mes billets d’avion sont bookés, j’ai réservé quelques auberges de jeunesse pour mes 5 premiers jours en Australie, j’ai une fiche de sécurité avec les informations clés en cas de mauvaise surprise…
Version officielle: I am good to go!
En réalité la pile de post-its qui tapissent les parois de mon esprit et s’y amoncellent me laissent penser que j’ai surtout encore mille détails à régler avant de partir! Le grand défi sera donc pour moi de me laisser porter, de vivre au jour le jour pour me laisser surprendre par le destin.
Etre prête c’est avant tout dans la tête!
Suis-je prête à faire un grand saut dans l’inconnu? Comment vais-je vivre cette grande Aventure qui s’annonce? Suis-je armée pour affronter les galères qui m’attendent en chemin? À quel point ce voyage va-t-il changer le cours de ma vie, de mes envies, de mes projets, me changer moi? Vais-je être à la hauteur de ce rêve de toujours ?
Après quinze jours riches en émotions, pendant lesquels nous avons festoyé ensemble, jusqu’au bout de la nuit pour les plus courageux, ou simplement jusqu’au dessert pour les plus vaillants en cette période de fête culinaire, jusque dans le sud de la France pour les plus sudistes, par WhatsApp et e-mails pour les plus connectés d’entre vous… je suis forte de tous vos messages d’encouragements et conseils de dernière minute, mais aussi de tout cet amour que j’ai reçu avant mon départ.
Vos messages, cartes, lettres, dessins, photos, porte-bonheurs, présents… m’ont tous beaucoup touchée. Je ne pourrai pas matériellement tout emporter, mais je pars quoi qu’il arrive avec « beaucoup » de vous en moi et je mesure la chance que j’ai d’avoir une famille aussi aimante, des amis aussi géniaux et des collègues aussi formidables dans ma vie.
Riche de tout cela, je ne peux et veux croire qu’en une seule chose: le bonheur de découvrir le monde et d’en prendre plein les yeux.